Volontaire Service Civique (VSC), un engagement au service de la citoyenneté

L'UNASS recrute des Volontaires Service Civique ! Découvrez les témoignages de Sylvain et Dana, anciens VSC à l'UNASS.

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Être VSC, c’est choisir de s’engager au service de la citoyenneté. L’UNASS recrute chaque année une trentaine de Volontaires Service Civique dont la mission consiste à dispenser des initiations aux gestes qui sauvent et ou participer à des missions de sécurité civile.

Unass (U) : Pourquoi avez-vous décidé d’effectuer une mission en service civique ? Qu’est-ce qui vous a motivé ? Et pourquoi à l'UNASS ?

Sylvain (S) : J’étais déjà motivé par le fait de servir ma Nation. A 17 ans j’ai voulu rejoindre le Service de Santé des Armées pour y faire mes études de médecine. Mon handicap (auditif) découvert alors m’a empêché de continuer dans cette voie. J’avais depuis continué mes études dans une autre branche et pendant ma première année de Master, Georges (le président de l’UNASS Nord de France) m’a proposé cette mission de Service Civique. Comme pour me « venger » de ce que mon handicap m’avait enlevé, j’ai bien sûr accepté la mission.

J’étais déjà bénévole, puis équipier, à l’UNASS depuis plusieurs années, et c’est Georges qui m’a proposé la mission.

Dana (D) : C’est par le plus grand des hasards que je me suis retrouvée en mission de service civique à l’UNASS. Un autre organisme m’avait contactée en début d’année 2021 dans le but d’effectuer un service civique en communication chez eux en septembre. J’allais accepter, car le domaine de la communication/audiovisuel m’intéressait énormément, c’était en lien avec mon projet professionnel. Quelques semaines avant d’accepter définitivement, j’ai eu une discussion avec mon petit frère, qui souhaite devenir sapeur-pompier. J’étais persuadée qu’il y avait une mission de service civique dans le domaine qui l’intéressait. En tapant des mots-clés comme « secourisme » « premiers secours », je suis tombée sur l’offre de l’UNASS. En lisant, je me suis rendu compte que c’était plus intéressant pour moi que pour mon frère, car la mission regroupait plusieurs aspects que j’aimais : le secourisme et la communication. Contrairement au premier organisme, il n’y avait pas que la forme, mais également le fond. La mission était plus variée et on pouvait toucher un peu à tout, dans un domaine que j’apprécie de surcroît.

U : Quel bilan faites-vous sur le plan personnel de ces quelques mois passés à l’UNASS ?

(S) Il s’est agi de la période la plus stimulante de ma vie de jeune adulte. Entre les cours et la mission de Service Civique, je faisais des semaines très longues, mais j’étais motivé par mes besoins d’estime et d’accomplissement personnel.

(D) : Sur le plan personnel, j’ai rencontré des personnes formidables avec lesquelles j’ai passé de superbes moments. De tous âges, tous horizons. J’ai également développé mes connaissances en secourisme (je n’avais qu’un PSC1).

U : Et sur le plan scolaire ou professionnel à l’issue de la mission ?

(S) Si le Service Civique a permis de développer mes compétences, il ne m’a cependant pas aidé à trouver un emploi stable à la suite de mes études, malgré la mention sur mon CV, le travail accompli et la recommandation que l’on m’a données. J’avais candidaté à l’organisme qui gère les missions de Service Civique pour présenter les activités que j’avais accomplies afin qu’elles soient reconnues, mais n’ai jamais eu de réponse. Au cours de la mission, mon potentiel de formateur a été révélé, aussi ai-je été sélectionné par l’association pour passer ma formation de formateur SST. Cette activité, même si elle est ponctuelle, m’a permis d’avoir un complément de revenu le temps de me motiver pour une reconversion.

(D) : Sur le plan professionnel, j’ai effectué des tâches variées, rencontré des personnes avec du vécu et donc avec un apport en connaissance important. J’ai pu m’épanouir en communication de par la liberté d’exécution qui m’était accordée. J’ai de quoi remplir mon CV, notamment grâce à la formation GQS, le PSE2, les postes de secours ou le simple fait d’avoir fait un service civique.

U : Votre expérience à l’UNASS a-t-elle influencé votre orientation et votre parcours actuel, que faites-vous aujourd’hui ?

(S) Je dirais plutôt que c’est l’inverse, mon orientation a influencé mon expérience à l’UNASS. La mission a été pour moi un moyen de développer des compétences et un savoir-être que j’avais acquis en amont. J’avais déjà l’état d’esprit pour être dans l’UNASS, et pour me lancer dans la formation d’Aide-Soignant que j’effectue en ce moment.

(D) : Je suis actuellement dans les derniers jours de mon service civique*, donc je n’ai pas tout à fait terminé. Cependant, je sais d’ores et déjà que je vais passer mon monitorat dans le but de devenir formatrice SST* pour l’UNASS dans les prochaines semaines. Mon antenne régionale m’a également proposé un CDD en communication. Et évidemment, je reste bénévole à l’UNASS pour les postes de secours !

*Interview réalisée en avril 2022. Dana est aujourd’hui formatrice SST à l’UNASS et chargée de communication pour l’UNASS Nord de France

U : Et toi Sylvain, es-tu resté membre de l’UNASS ? Si oui, peux-tu nous dire ce que tu fais au sein de ton association ?

(S) J’étais déjà un membre l’UNASS et je fais toujours partie de l’association, en tant qu’équipier, chef d’équipe et formateur.

U : Quel message feriez-vous passer à un jeune qui hésiterait à s’engager dans une mission de service civique à l’UNASS ?

(S) A l’UNASS tu seras entouré d’une équipe volontaire, sympathique et à l’écoute. Si tu en as la motivation, nous sommes présents pour t’encadrer et t’aider à te développer. Tu n’as rien à perdre. 

(D) Si les premiers secours t’intéressent, il n’y a pas à hésiter. Tu y trouveras forcément ce que tu y recherches. De plus, tu seras entouré de gens qui ont les mêmes aspirations que toi, rassemblés autour d’une même cause !